Les livres préférés d’Elodie

Ils l’ont passionnée, ils l’ont inspirée… Elodie vous dévoile quels sont ses livres préférés !

Le Seigneur des Anneaux, Bilbo le Hobbit et le Silmarillion

de J.R.R. Tolkien

« C’est grâce à l’adaptation cinématographique de Peter Jackson que j’ai découvert le livre. J’avais 15 ans. Pas plus attirée que ça, je suis quand même allé le voir au cinéma après avoir entendu de multiples critiques positives. Je me rappelle avoir été impressionnée par les paysages (la scène de l’Argonath par exemple), être tombée amoureuse de Legolas dès l’instant où il est apparu sur l’écran, avoir été complètement paumée par tous ces noms de lieux (Numénor ? Mais de quoi ils parlent ?) et surtout avoir été transportée par autant d’aventure et de magie.
Alors que Les Deux Tours sortait au cinéma, j’étais en pleine lecture de La Communauté de l’Anneau. Les deux autres tomes lus, ça y’est, j’étais fan. Un an plus tard, c’est avec ma soeur et une autre amie fan que je suis allée voir le Retour du Roi, 3 fois, au cinéma. Les murs de ma chambre était tapissés de posters du films, je connaissais les deux premiers par coeur.
J’ai aussi lu les autres livres de Tolkien, dont j’aime particulièrement le Hobbit, de même que l’adaptation au cinéma.
Mais je pense que Le Seigneur des Anneaux restera à jamais mon livre préféré.
La première histoire que j’ai écrite avec mon héroïne Aïna n’est d’ailleurs pas A Travers les Mondes mais Aïna en Terre du Milieu (à découvrire sur ce site). C’est seulement ensuite que j’ai tracé son histoire. Donc sans Le Seigneur des Anneaux, il n’y aurait peut-être jamais eu Aïna l’Aventurière Fantastique !
Et vous avez peut-être remarqué, mais je fais dans Aïna l’Aventurière Fantastique plusieurs clins d’oeil à mon oeuvre favorite ! »


L’Epée de Vérité

de Terry Goodkind

« J’avais eu le premier tome en gagnant un concours dans un magazine. Cependant, je ne l’ai pas lu avant très longtemps. En feuilletant, je me suis dit « un truc copié sur Le Seigneur des Anneaux ! ». Et en le lisant, surprise : un livre excellent ! Une histoire originale, pleine de magie, d’aventures, d’amour. Même si au fil des tomes, il s’est trouvé que la philosophie de l’auteur diverge parfois de la mienne (sur la violence qu’il dit parfois nécessaire, ou encore d’autres idées, très capitalistes), l’Epée de Vérité m’a souvent donné à réfléchir. Même si le thème de la souffrance est omniprésent (l’auteur est sadique avec ses héros !!!), on se laisse transporter par l’histoire ! Les personnages sont très intéressants, le suspens est au rendez-vous. J’avoue que j’ai fini par me lasser, quand la nouvelle série est sortie. Mais L’Epée de Vérité reste une saga qui m’a transporté.
Le tome 2 d’Aïna l’Aventurière Fantastique comporte des clins d’oeil à la saga de Terry Goodkind. Et Aïna utilise carrément la première leçon du sorcier ! Car chaque tome du cycle énonce une des leçons que doivent toujours avoir en tête les sorciers lorsqu’ils lancent un sort ou effectuent tout autre action sur autrui ou sur le monde. Elles représentent des vérités ou des idées philosophiques, et peuvent parfois être des pistes pour savoir comment agir. »


Harry Potter

de J.K. Rowling

« Quand ma cousine nous a offert à moi et ma soeur les trois premiers tomes d’Harry Potter, je n’en avais jamais entendu parler ! Ce qui ne m’a pas empêcher de devenir, comme des millions de lecteurs dans le monde, captivée par les aventures du jeune Harry Potter. Et ceci, bien longtemps avant de commencer à écrire les aventures d’Aïna. Alors est-ce qu’elles en ont été inspirées ? Certainement. Mais en quoi exactement ? Aucune idée. Quand j’écris Aïna, je suis imprégnée de ce que je lis durant cette période, ou de ce que je viens de lire. Il y a donc eu des périodes où ma lecture du moment était un des derniers tomes d’Harry Potter, donc, la magie de ce roman a dû déteindre sur mon roman. Et tant mieux !
Car j’adore Harry Potter ! Je crois qu’il n’y a aucun livre qui m’a autant captivée. Quand je les lisais, je le faisais dès que j’avais un moment de libre. Ils m’ont même aidé dans des moments où je n’avais pas le moral. Je quittais le monde pour entrer dans celui d’Harry Potter. Je pouvais les lire durant des heures et des heures. Même le Seigneur des Anneaux, qui est pourtant mon livre préféré, ne m’a pas fait cet effet, car je pense qu’il est plus complexe, moins facile à lire. Mon tome préféré est certainement La Coupe de Feu (4e tome). C’est le seul que j’ai lu deux fois. Cependant, je me rattraperai bien un jour ! (quoi que, si je les relie tous, La Coupe de feu ça fera la 3e fois… enfin bref !).
Concernant les films, je les ai donc vu après avoir lu les livres. Pour les 2 premiers, j’avais été très déçue. Forcément, je n’avais pas imaginé certaine chose de la même façon. Et puis, avouons-le, niveau cinématographique, ils ne sont quand même pas d’une grande élaboration ! Par contre, j’ai adoré le 3e, justement pour sa particularité au niveau cinématographique : l’ambiance, l’humour, l’esthétisme ; et ce au-delà de la qualité d’adaptation du livre. Ensuite, pour les films suivants, je les ai trouvé plutôt bons, même si il reste cette horrible impression d’accéléré ! De toute façon, les livres restent mille fois meilleurs que les films ! »


Le Monde de Narnia

de C.S. Lewis

« Comme pour le Seigneur des Anneaux, j’ai d’abord vu le premier film, puis lu les livres. Même si ces derniers sont plus destinés aux enfants, je me suis laissée transportée dans Narnia avec délice. J’ai aussi adoré les deux autres films.

En lisant le livre, j’ai trouvé des similitudes avec Aïna. Après tout, ça commence par la découverte d’un lieu qui ouvre sur les autres mondes… On pourrait limite croire que j’ai copié le Monde de Narnia ! Pourtant, j’ai lu l’oeuvre de Lewis bien après avoir écrit les aventures d’Aïna. Le Monde de Narnia n’a donc pas inspiré le premier tome. Mais il n’a pas été sans influence sur les suivant, notamment pour un lieu que j’ai imaginé et qui apparaît dans le tome 3 (ou 4 ? Je ne sais plus, je ne connais plus mes livres !), inspiré de la ville de Tashbaan, dans Le Cheval et son Ecuyer. »


A la croisée des Mondes

de Philip Pullman

« Ma soeur avait déjà lu les livres et me les avait recommandé. Mais le film allait sortir et je voulais le voir avant de lire les livres. Je préfère faire dans cet ordre, sinon, autant zapper complètement le film car il nous déçoit forcément !
Comme pour le Monde de Narnia, j’ai trouvé des similitudes entre mon livre et A la Croisée des Mondes. Encore une histoire avec plusieurs mondes et différents moyens de passer de l’un à l’autre. Et même le nom de certains personnages sont proches (Lyra dans le roman de Pullman, Liria dans le mien). Pourtant, comme pour le Monde de Narnia, j’ai lu A la Croisée des Mondes bien après avoir écrit le premier tome d’Aïna l’Aventurière Fantastique.
Quoi qu’il en soit, les aventures de Lyra se trouvent dans la lignée des histoires que j’adore : plusieurs mondes, plusieurs créatures, de la magie, de l’aventure,… de l’imaginaire et encore de l’imaginaire ! C’est incroyable l’imagination de ces auteurs ! Je les admire pour ça et aimerais un jour atteindre leur niveau… »


Alice aux pays des merveilles

de Lewis Carroll

« En ce qui me concerne, j’ai connu Alice aux Pays des Merveilles par l’adaptation de Disney, que j’adorais quand j’étais petite. Et que j’adore toujours ! Récemment, j’ai bien sûr vu le film de Tim Burton, mais j’en ai été grandement déçue. D’abord par rapport au dessin animé, que je trouve beaucoup plus délirant et amusant que le film, et ensuite par rapport aux autres Tim Burton, que je trouve là encore plus délirants (le Chapelier Toqué est moins loufoque que Willy Wonka !) et plus originals. Alice aux Pays des Merveilles a un style bien particulier, que le film zappe pour créer une nouvelle histoire de bien contre le mal et de fillette qui doit trouver le courage de devenir un héro, finalement très banale.
Après avoir vu le film, j’ai voulu lire le livre pour découvrir la « vraie » histoire d’Alice (et aussi voir quelle adaptation respectait le mieux le livre). Et je me suis régalée ! C’est le dessin animé de Disney qui respecte le mieux le livre (tant sur l’histoire que le style), bien que les deux s’en éloignent beaucoup. On peut aussi noter que les deux adaptations mélangent les deux livres (« Les Aventures d’Alice au pays des merveilles » et « De l’autre côté du miroir »).
C’est en tout cas bien le livre qui est le plus délirant, ou du moins le plus « bizarre ». On est dans le livre dans le domaine du rêve, on le ressent vraiment en le lisant (par exemple, Alice change de lieu sans bouger et sans se poser la question de comment, ce qui est fréquent dans les rêves). Les personnages sont tous un peu fous, et même Alice est parfois un peu idiote (mais elle est bien plus jeune dans le livre que dans les adaptations), ce qui la rend bien plus drôle. On est aussi dans le monde des jeux de mots, du littéralisme et de la poésie… C’est un peu psychotique mais on se laisse embarquer dedans avec délice (il vaut peut-être mieux ne pas en abuser d’ailleurs).
Je conseille donc à tout le monde de ne pas s’arrêter aux adaptations et de découvrir l’oeuvre de Carroll…
Il y a un (gros) clin d’oeil à Alice aux Pays des Merveilles dans le tome 3 d’Aïna l’Aventurière Fantastique 😉. »


Le Journal intime de Georgia Nicolson

de Louise Rennison

« Eh oui j’aime aussi la chik lit !
Lorsqu’on lit les (més)aventures de cette adolescente délurée (au collège où elle fait les pires bétises avec le top gang, chez elle où ses parents en pleine crise de la quarantaine l’exaspèrent, avec son chat sauvage complètement fou, dans son intimité où ses changements corporels la complexent, mais surtout dans ses histoires amoureuses), on introjecte son état d’esprit, sa façon de penser ou ses expressions. Et ça peut déteindre… sur le livre qu’on est en train d’écrire. Résultat : des personnages loufoques, comme Liria, dont la personnalité a sûrement, sans que cela n’ait été consciemment voulu, été inspirée de celle de Georgia. On peut peut-être même trouver des situations ou des dialogues ayant un certain style « georgia nicolson »… »


Twilight

de Stephenie Meyer

 « Comment passer à côté du phénomène Twilight ? Je me suis laissée embarquée, et ce sans grande résistence… pour ma plus grande joie ! Je trouve que dans le cas de Twilight, les films sont très bien réussis et respectent vraiment le style des livres.
Ces livres ont inspiré une certaine histoire amoureuse dans mes livres 😉« 


L’Assassin Royal, les Aventuriers de la Mer, les Cités des Anciens, le Fou et l’Assassin

de Robin Hobb

« Les livres de Robin Hobb, tel Harry Potter ou Twilight, font partie des livres qui, une fois commencés, nous attirent, nous obligent à nous y replonger le plus souvent possible. L’aventure, la magie, le suspens, l’amour, tout est présent pour nous faire passer des moments de délices et de frissons…
Dans ce monde, la magie est considérée comme une forme d’art. Ce point de vue est encore différent de celui de Terremer, où la magie consiste en la connaissance des vrais noms des choses. Les deux sont intéressants, bien que j’aime mieux cette seconde définition, sans doute parce qu’elle me fait penser à la psychologie systémique (je suis étudiante en psychologie), qui affirme que « le nom n’est pas la chose qu’il nomme » (Bateson) (cette logique, parmi d’autres, fait partie de la théorie de la communication, problématique chez les schizophrènes). Or, à Terremer, la magie est justement le fait d’utiliser le nom qui est la chose nommée. C’est le fait d’utiliser une langue qui est fusionnée aux choses, d’utiliser finalement la chose. C’est en utilisant le nom sans distinction avec la chose qu’on la contrôle (évidemment puisqu’ainsi on utilise la chose directement, en fait c’est parfaitement logique !… soit c’est ça, soit on peut dire que les magiciens sont des schizophrènes, puisqu’ils ne distinguent pas le nom de la chose nommée… leur magie serait donc finalement une hallucination… bon ok, j’arrête là mon délire).
On retrouve la même définition de la magie dans Eragon, où c’est l’ancien langage (parlé par les elfes) qui permet d’utiliser la magie puisqu’il est celui qui donne le vrai nom aux choses.
Dans Aïna, la conception de la magie est encore différente. La magie n’est ni un art, ni un langage, elle est plutôt vue comme un élément de la nature (comme le sont le feu, l’eau, la terre). Il existe par exemple des « sources de magie », dans le sol, telles des nappes phréatiques, d’où on peut extraire des pouvoirs magiques.
Le cycle que j’ai préféré est celui des Aventuriers de la Mer. On y suit les histoires parallèles puis entremêlées de différents protagonistes, loins d’être des héros mais dont on s’attache et sur lesquels on veut toujours en savoir plus. Le suspens est au rendez-vous, l’aventure omniprésente ! »


Le Trône de Fer

de George R. R. Martin

« Encore un livre que j’ai commencé à lire après avoir découvert… non, pardon, été addict… à l’adaptation (télévisuelle cette fois-ci). Cruelles, parfois dégoûtantes, les histoires n’en sont pas moins palpitantes, les personnages très intéressants, encore plus dans les livres dans lesquels on connaît leurs points de vue.
Rassurez-vous, Aïna ne sera jamais très inspirée par Game of Thrones. Je ne voudrais pas la faire tant souffrir^^ ! Mais entre les histoires de dragons, de lutte de pouvoirs, de morts-vivants,… entre les différentes cultures et les différents lieux de l’univers de George Martin, comment ne pas voir là une source riche d’inspiration ?!«